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Bathyfolages

Bathyfolages, revue numérique : le trait d’union entre les lecteurs et moniteurs Plongée Plaisir.
Elle traite de sujets de fond, complémentaires des thèmes abordés dans les livres Plongée Plaisir.

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Revue Bathyfolages

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Origine du titre

Nombre d’entre vous ont sans doute à l’esprit ces images, maintes fois passées sur les télévisions, où Théodore Monod, à plus de 90 ans, continue de marcher inlassablement dans le désert du Sahara à la recherche de météorites, de nouveaux sites néolithiques ou d’espèces végétales inconnues. Théodore Monod fut non seulement un scientifique spécialiste des déserts mais également un philosophe, un humaniste, un explorateur et un savant naturaliste qui commença sa carrière par l’étude des phoques moines en Mauritanie.

En 1948, au large de Dakar, il effectua avec le professeur Auguste Piccard la première plongée d’essai réalisée avec le bathyscaphe FNRS–2 (Fonds national de la recherche scientifique belge). Le récit de cette expérience est relaté dans un livre publié en 1954 aux éditions Julliard et réédité en 1991 chez Actes Sud : Bathyfolages, plongées profondes.

C’est en hommage à son oeuvre, à sa façon d’être et à sa vision de la nature que j’ai souhaité intituler cette revue Bathyfolages. Ce titre poétique est à lui seul un programme : je vous propose donc de bathyfoler  dans le monde de la Plongée Plaisir.

Thèmes traités

Les thèmes traités dépendent de l’actualité :

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Exemple 1 : Nitrox, le controverse des 40%, publié dans Bathyfolages n°8

L’oxygène est un comburant qui peut favoriser l’inflammation de combustibles (ex. graisses, impuretés) avec des risques d’explosion en cas de manipulation de gaz sous pression. En toute logique, l’utilisation d’air enrichi en oxygène (nitrox) suppose :

Certains organismes de plongée de loisir nord-américains (PADI, NAUI, SSI, TDI, IANTD) prônent la possibilité d’utiliser son matériel de plongée habituel, c’est-à-dire non nettoyé « oxygène », pour une utilisation du nitrox jusqu’à une concentration de 40% d’oxygène. La logique est facilement compréhensible : simplifier l’accès au nitrox.

En France, l’article 5 de l’arrêté du 9 juillet 2004 indiquait : « Sans préjudice des autres dispositions réglementaires applicables en la matière, lorsque la fabrication des mélanges entraîne une circulation de gaz comprimés avec des taux supérieurs à 40 % d’oxygène, les bouteilles de plongée et les robinetteries doivent être compatibles pour une utilisation en oxygène pur. »

En 2012, dans le cadre de la nouvelle rédaction du code du sport, le ministère en charge des sports s’est posé la question du maintien de cette disposition. Ayant estimé d’une part que les arguments reçus en faveur de ce maintien n’étaient pas suffisants et, d’autre part, que cette question relevait principalement du ministère en charge de l’industrie, cet article a été supprimé du code du sport actuellement en vigueur, renvoyant à un cadre réglementaire général mué sur la « règle des 40% ».

D’où une interrogation récurrente de la part des plongeurs nitrox, des structures de plongée et des structures assurant le gonflage des bouteilles :

— Doit-on utiliser un matériel spécifique « oxygène » pour plonger au nitrox ?

— Peut-on gonfler jusqu’à 40% d’oxygène une bouteille « air » classique ?

— Faut-il obligatoirement une bouteille « service oxygène » ?

— Faut-il une robinetterie, des détendeurs et un manomètre spécifiques ?

Ce questionnement est loin d’être franco-français. Il se pose également de manière aigüe dans le monde anglo-saxon. La réponse passe par un rappel historique permettant de connaître la genèse de cette « règle des « 40% » et par une définition de la « règle des 40% ».

La « règle des 40% »

La règle dite des « 40% », soumise à controverse car non établie de manière indiscutable (voir ci-dessous), peut se définir ainsi : tout équipement utilisé avec un pourcentage d’O2  supérieur à 40% doit être compatible 100% oxygène et nettoyé spécifiquement O2  (« service oxygène » ou « oxy clean »).

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Exemple 2 : 70% des ADD surviennent malgré le respect des procédures de désaturation. Quelles conséquences pour notre enseignement ?

Contrairement à une idée largement répandue, croire qu’il suffit de respecter les indications de son ordinateur pour se prémunir de tout risque d’accident de désaturation (ADD) est une erreur. Statistiquement, parmi les ADD constatés, 50 à 70 % d’entre eux surviennent en plongées d’exploration, malgré le respect d’un protocole de désaturation. Même si tout accident est un accident de trop, ce chiffre doit cependant être nuancé par le fait qu’aujourd’hui les protocoles de désaturation sont sûrs et les accidents relativement peu nombreux: 40 à 50 cas pour 2 à 3 millions de plongées annuelles concernant environ 300 000 plongeurs (France).

Plonger en réduisant les risques d’ADD suppose le respect de 4 conditions (voir livres Plongée Plaisir ) :

  1. Protocole  : respecter un protocole de désaturation fiable (ordinateurs) ;
  2. Facteurs favorisants  : prendre en compte les facteurs favorisants les ADD ;
  3. Profils  : éviter les profils de plongée à risque ;
  4. Comportements :  éviter les comportements à risque.

C’est la combinaison de ces quatre facteurs, réunis ensemble, qui permet de réduire considérablement les risques. Or, trop souvent, les cours sur la prévention des risques d’ADD, y compris parmi les stagiaires pédagogiques qui devraient être parfaitement à jour des connaissances, sont centrés essentiellement sur … « le respect des tables ». Même lorsque des moniteurs abordent la question des profils à risque ou des facteurs favorisants, à de rares exceptions près, le message essentiel, celui avec lequel l’élève repart est le même : « respecte le protocole de désaturation et il ne t’arrivera rien » ! C’est insuffisant, les statistiques le prouvent. L’excellente enquête annuelle du Dr Bruno Grandjean (http://medical.ffessm.fr/) fait apparaître une tendance générale à l’augmentation, parmi l’ensemble des ADD, à la proportion d’accidents avec respect des procédures de désaturation.

Bathyfolages n°9

Numéro spécial sur les EPI et les EPI-SL en plongée.
Depuis maintenant deux saisons, le thème des équipements de protection individuelle (EPI) fait du bruit dans le Landerneau de la plongée.
Au Salon de la plongée de janvier 2018 à Paris, les couloirs bruissaient des rumeurs les plus variées. Selon certains, tous les équipements de plongée étaient des EPI. Selon d’autres il ne fallait prendre en compte que le masque. Entre les deux : toutes les interprétations possibles, suscitant d’autant plus de conversations enflammées que l’argumentation juridique était faible voire absente.
C’est pour nous l’occasion de faire un point précis sur cette réglementation.

Bathyfolages n°8

La guerre contre les stagiaires MF1 en structure commerciale est-elle déclarée ?
Nitrox : la controverse de la « règle des 40% »
Pavillon Alpha
Clarification : aptitudes, brevets et qualifications
Monde subaquatique : notions essentielles

Bathyfolages n°7

70% des ADD surviennent malgré le respect des procédures
Enquête accidents
1. Protocole
2. Facteurs favorisants
3. Comportement
4. Profil
Conclusion
Arrêt du label FFESSM
Albert Falco, salon de la plongée : un livre, un film, une conférence

Bathyfolages n°6

Filières professionnelles :
BPJEPS
DEJEPS
DESJEPS

Bathyfolages n°5 bis

Le code du sport 2012, mise à jour

Bathyfolages n°5

Le code du sport 2012

Bathyfolages n°4

Réforme des brevets d’Etat d’enseignant
BPJEPS
DEJEPS
DESJEPS

Bathyfolages n°3

Décret de 2011 sur l’hyperbarie : les moniteurs sont concernés

Bathyfolages n°2

LE MONITEUR NATURALISTE
Interview : Jean-Michel Cousteau
Lu autrefois : 1984 Hans Hass lance un appel à la sauvegarde des océans
Focus : Les aires marines protégées
Australie : La grande barrière de corail
Guadeloupe : Réserve marine aux Îlets Pigeon ?
LE MONITEUR ENSEIGNANT
Les aptitudes : des compétences reconnues
Les aptitudes : pourquoi faire simple ?
Des aptitudes aux qualifications
Normalisation CEN/ISO et plongée
LE MONITEUR PROFESSIONNEL
Nouveau décret sur l’hyperbarie

Bathyfolages n°1

LE MONITEUR ENSEIGNANT
Faut-il encore enseigner les tables de plongée ?
Cours sur la désaturation : faut-il enseigner le calcul de l’heure de sortie ?
Enseigner les « plongées simples » en 10 minutes chrono, c’est possible.
Lu autrefois
Photo et vidéo : des outils pour le moniteur 2e degré
Duo de mots : Désaturation vs Décompression
Palanquée ou « buddy system » ?
Quand la « licence » n’est pas la licence
LE MONITEUR NATURALISTE
La flottabilité dans le monde aquatique
D’où vient le sel de la mer ?
Le poulpe : un tueur qui a du coeur
LE MONITEUR PROFESSIONNEL
La plongée peut-elle être rentable ?

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